la réponse est forcément qq part là dedans
https://www.ltl-chinois.fr/les-animaux-en-chine/
Cheval
Symbole de réussite, de vitesse et de persévérance.
Chèvre
Symbole de l’agriculture et de l’élevage. En Chine il n’y a aucune distinction linguistique entre la chèvre et le mouton, c’est pourquoi en 2015 vous trouverez autant de chèvres que de moutons représentés pour l’année de la chèvre
Singe
Symbole du souhait de réussite et de l’élévation sociale. C’est un animal très populaire grâce au personnage du roi des singes du roman « le pèlerinage vers l’Ouest » qui raconte l’histoire de Sun Wu Kung, roi des singe, qui doit accompagner le moine Xuan Zang en Inde à la recherche de livres sacrés. Il est dit que le singe chasse les mauvais esprit et est souvent représenté avec une pêche dans la main, qui selon une autre histoire, a été volée dans le jardin de Xi Wang Mu, la chef des immortelles.
https://lefrontal.com/symbolique-du-lapin
Lapin
Une mère lapine peut avoir quelque quarante petits lapins ou plus, chaque année. C'est un symbole qui est aussi lié au cycle de la vie et à la façon dont celle-ci peut accueillir plusieurs générations à la fois. Pour cette raison, pour certaines cultures comme la culture asiatique, le lapin est un symbole de longévité et de famille nombreuse. Pour cette même raison, ils sont aussi un bon symbole de créativité et de création.
http://www.equi-nox.net/t10635-la-symbolique-du-renard-en-asie
Renard
En Chine :
Dans la Chine des Tchou, note Van Gulik, "les renards passaient pour être en possession d'une grande quantité de puissance vitale, du fait qu'ils vivent dans des trous et qu'ils sont donc proches des forces génératrices de la terre. Aussi prête-t-on au renard une grande longevité."
Cet aspect du symbole se développe en de multiples croyances, de par l'Extrême-Orient. Ainsi, croit-on parfois que le renard est en possession de l'élixir de vie, ou bien qu'il est à l'origine de possessions démoniaques, dont on peut être délivé par Kouan-ti, le génie de la guerre.
Le pouvoir d'exorcisme appartient cependant au Maitre Céleste du taoïsme chinois, qui emprisonne les renards dans des jarres. (On retrouve une pratique similaire d'exorcisme, attribuée à Salomon, au Moyen-Orient)
Ayant atteint la longévité, l'animal peut devenir le fabuleux Renard céleste à neuf queues (quasi identique à la représentation des kitsune où la question de l'origine du mythe se pose et serait probablement chinoise). Dans la chine ancienne, le renard à neuf queues habitait le Tertre vert du Sud : c'était un monstre anthropophage, mais qui pouvait néanmoins protéger des maléfices.
Les Chinois affirment qu'il est le seul animal qui salue le lever du soleil : il plie les pattes de derrière, allonge et joint les pattes de devant et se prosterne.
Quand il a fait cela pendant plusieurs années, il est alors capable de se transformer et de vivre au milieu des hommes, sans attirer leur attention : reflet dans un miroir, encore, tant il y a d'hommes-renards sous le soleil.
Le renard est aussi symbole d'érotisme, de séduction, voir de succubat, dans la Chine. Les Chinois pensaient que les renards vivant mille ans, et développant les neufs queue (hu-li) développaient alors des facultés de séductions.
Les femmes-renard, quant à elles, ne changeaient jamais d'habits. Elles étaient montrées comme de fascinantes séductrices, capable de dévorer, sous l'assaut de leurs désirs érotiques effrénés, les dernières forces de l'homme qui avait succombé à leurs charmes.
-> on retrouve là, la notion taoïste de perte d'énergie vitale pour l'homme, lors de l'acte sexuel (l'éjaculation), qui amène à son dépérissement par une forme de vampirisme de la femme. Le tao de l'art d'aimer devant amener à une vie éternelle par la maitrise de l'orgasme dissocié de l'éjaculation, pour les hommes.
En Chine, toujours, la rencontre d'un renard noir est signe de paix ou de prospérité universelle, mais s'il pénètre dans une maison, il ne présage rien de bon. On attribue la malchance d'un individu au fait qu'il est hanté par le renard Hu-Li-Ma. l'animal, qui produit du feu rien qu'en frappant le sol de sa queue, habite généralement dans les cimetières, voir dans les tombes elles-mêmes, où il peut prêter sa forme aux esprits des morts qui veulent se venger des vivants (on retrouve des similarités avec le mythe sibérien).